- Aujourd’hui, la vitesse à laquelle nous modifions notre environnement (rejets de gaz carbonique dans l’atmosphère, acidification des océans, pollution des eaux, etc…) dépasse les capacités de la nature à s’adapter sans atteindre des points de rupture.
- Le système économique mondialisé repose sur des transports de personnes et de marchandises eux aussi mondialisés. Ces transports fonctionnent presque uniquement au pétrole et cette dépendance énergétique nous fait courir de grands risques, non seulement environnementaux mais aussi économiques. Par exemple, le système n’affiche qu’une très faible résilience face à une augmentation du prix des énergies fossiles.
- Pour soutenir la croissance économique, le système de production-consommation mondialisé a des besoins en énergie et en métaux toujours plus grands. Or les gisements en énergies fossiles et en minerais métalliques, faciles d’accès et de bonne qualité, sont déjà tous en exploitation. Avec leur épuisement, il n’est pas exclu que les prix de ces matières premières finissent par augmenter plus vite que le niveau des salaires.
- L’illusion de l’infinitude a notamment été entretenue par une formidable augmentation de la richesse dans les pays industrialisés, augmentation rendue possible d’une part grâce au fait que les prix des énergies fossiles et des minerais ont augmenté nettement moins vite que le niveau des salaires, et d’autre part par la délocalisation de nos industries dans les pays à main d’œuvre bon marché.