Quel monde voulons-nous ?
PIB ou IDH ?
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abordés dans les conférences
Conférences Climat & Energie, site créé par Jean-Claude Keller
Dernière mise à jour :  14/1/2012
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Système économique Système de production Rôle de l’énergie et des ressources A propos des coûts de l’énergie Impacts sur l’environnement
Quel monde voulons-nous ?
Dans notre système de consommation, on privilégie systématiquement le présent au détriment du futur ! C’est ainsi que la nature est surexploitée et que petit à petit s’installe la dégradation des écosystèmes. Et, il ne peut pas en être autrement dans un système où la création de richesse est basée principalement sur un accès aux énergies fossiles et aux ressources naturelles. D’où une interrogation récente, mais faite d’une voix toujours plus aiguë, sur les notions de valeur, de richesse, donc de croissance et de prospérité. Et cela pose évidemment la question de leur définition et de leur mesure !
Economie durable
A l’échelle d’un pays, la croissance se mesure essentiellement par celle du produit intérieur brut (PIB). Et, on associe presque toujours cette croissance à un mieux-être général, mais cela peut être différent d’un pays à un autre. Prenons l’exemple de la santé. Dans un pays pauvre, la création de dispensaires va contribuer au bien-être de la population, les frais de santé vont augmenter, et entraîneront aussi une croissance du PIB. Mais dans un pays riche, l’augmentation des comportements à risques entraînent une augmentation des accidents et des maladies, ce qui augmente les frais de santé et entraîne une augmentation du PIB. Or, cette dernière est sans rapport avec une augmentation du bien-être général ! Le PIB n’est donc pas toujours la bonne grandeur pour mesurer la prospérité à l’échelle des individus et à celles des générations à venir, car il ne mesure que la production économique actuelle !
C’est pourquoi en 1990 le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a créé l’indice de développement humain (IDH). Cet indice se base essentiellement sur l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’éducation et le niveau de vie, trois critères qui sont essentiels pour évaluer le niveau de développement humain.
Mais, pour parvenir à augmenter l’IDH, il faudra trouver les moyens permettant de diminuer les comportements qui nuisent à l’intérêt général. Traduit en termes sociaux-économiques, cela revient notamment à dire, d’une part qu’il faut offrir à l’individu un niveau suffisant de satisfaction de ses besoins vitaux, et d’autre part qu’il faut parvenir à créer de la richesse tout en préservant la nature. La conséquence est immédiate, comme le dit Gilles Boeuf, directeur du Museum national d’histoire naturelle et professeur à l’université Pierre et Marie Curie, dans un colloque organisé au Museum national d’histoire naturelle à Paris les 29 et 30 octobre 2010 : “Nous ne pouvons plus vivre dans un système où des personnes sont rémunérées pour systématiquement surexploiter les écosystèmes ou détruire les habitats !”. Nous devons nous tourner vers un développement durable !
Source de ces informations : L’homme peut-il s’adapter à lui-même ?, Jean-François Toussaint, Bernard Swynghedauw et Gilles Boeuf, coord., publié aux editions Quæ
La finitude des ressources