S’il y a des désaccords entre les conclusions de la très grande majorité des scientifiques (groupe IPCC) et celles d’une très petite minorité de scientifiques (groupe NIPCC), c’est en partie dû au fait qu’il y a une triple difficulté :
Il y a encore un manque de compréhension sur certains phénomènes physiques atmosphériques et un manque de mesures permettant de les chiffrer précisément. Par exemple :
Aucun modèle n’intègre tous les phénomènes naturels.
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L’importance de l’effet des circulations océaniques sur les échanges avec l’atmosphère - effets des oscillations ENSO et PDO dans le Pacifique, effets des oscillations NAO dans l’Atlantique, effets des oscillations IOD dans l’océan indien - est difficilement chiffrable.
Il est difficile de disposer de données complètes pour les conditions initiales et pour les conditions aux limites. Or, ces données sont indispensables pour le bon fonctionnement des modèles numériques.
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Il y a des différences entre les mesures faites et les prédictions des modèles numériques. Les mesures sont entachées d’incertitude et les prédictions des modèles sont incertaines. Exemple: